Les délices de Tokyo, de Durian Sukegawa

résumé

Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges dont sont fourrés les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d’embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu’elle lui a fait partager.

 

avis

Très honnêtement, ce livre ne m’intéressait pas plus que ça. Mais voila, mon chéri était si emballé, que je n’ai pas résisté très longtemps à faire ce voyage. Tous mes proches connaissent l’affection particulière que j’ai pour l’Asie, et plus particulièrement pour le Japon, c’est donc plein d’espoir que je me suis plongée dans ce roman. Au départ, en lisant le résumé du livre, j’avais peur de m’ennuyer. Je voyais mal comment une histoire de haricots et de dorayaki aurait pu me passionner. C’est beau de se tromper autant. Car de page en page, Sentaro et Tokue se révèlent de plus en plus. Ils se découvrent en même temps que nous apprenons à les connaître, c’est beau, plein de justesse, et de poésie. Si je ne devais utiliser que deux mots pour parler de ce bouquin, je dirais simple et mystérieux. Rarement un roman ne m’aura touché en plein coeur comme ce dernier. J’ai l’agréable impression d’être ressorti grandie de ce roman. Je l’ai adoré, et je me suis rendue compte que ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas autant apprécié une lecture. Tout était écrit avec justesse, les sentiments, le quotidien, et les personnages. J’ai la certitude que je voyagerais à nouveau avec eux, dans la douceur de cette échoppe, dans ce pays qui me fait rêver. Un énoooooorme coup de coeur pour cette histoire, un immeeeeeeense coup de foudre pour ces deux personnages ; Sentarô et Tokue!!

elliott

 

 

 

4 commentaires Ajouter un commentaire

  1. payetongeek dit :

    Je comprends largement ton émotion vis à vis de cette lecture. Sans pour autant en être arrivé à lâcher une larme (pas faute d’avoir essayé) j’ai été réellement touché par la simplicité d’écriture de sukegawa et sa capacité à en faire une oeuvre quasi sensorielle. On accompagne littéralement tokue lors de la création de la pâte de haricot pour ses dorayakis. C’est beau, ça t’instruit sur la condition de vie de certaines castes pendant une certaine époque au japon. En bref c’est un vrai moment de bonheur. En tout cas j’aime beaucoup ta façon d’écrire, ça change. Joli article

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  2. Je garde un merveilleux souvenir de cette lecture, et j’ai hâte de pouvoir goûter à ces merveilleux petits dorayakis !

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    1. Elliott dit :

      J’ai enfin gouté à un vrai dorayaki dans une boulangerie japonaise à Paris, et ohlala, qu’est-ce-que c’est bon!!!!

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      1. Miam ! Trop envie d’y goûter aussi ! C’est étrange, mais j’ai du mal à imaginer la saveur, la texture, ce sera une véritable découverte 😉

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